Yucatan I -

Le Yucatan est un des états du Mexique de la péninsule du Yucatan qui comprend les 3 états : Campeche, Yucatan et Quintana Roo. Nous entrons dans cet état par la Ruta Puuc, d’où nous faisons la visite des sites de Labna, Kabah et Uxmal.

Zone Archéologique de Labna

Apogée : entre 750-1000 après JC. Très peu de monde sur ce petit site archéologique plein de charme. Le palais est monté sur une terrasse de 135 m de long. On peut y voir des stuc travaillés, des colonnes et des masques de Chac, dieu de la pluie. Le sacbé (voie sacrée) traverse la clairière vers la pyramide dont il ne reste pas grand chose, puis vers l’arche monumentale qui a été reconstituée.

Zone Archéologique de Kabah

Apogée : entre 700 et 1000 après JC. Nous y arrivons en fin de journée et nous sommes seuls pour la visite. On arrive face à un imposant bâtiment sur une place surélevée, le grand palais. Cette fois, c’est le style Puuc. L’autre bâtiment est le Codz Poop. La façade est entièrement sculptée de très beaux motifs artistiques et de 260 masques de Chac. On y voit aussi un chultún, c’est à dire une citerne souterraine. De l’autre côté de la route, on rejoint une arche qui marque le départ du sacbé qui mène, à 20 kms à pied, à Uxmal.

Zone Archéologique de Uxmal

Ce site est beaucoup plus grand que les derniers visités. Il fut un centre politique important entre le VII et X ème siècle. Capitale politique, militaire et religieuse de la région, il comptait plus de 25000 habitants. Uxmal commerçait avec d’autres sites de la région et les commerçants occupaient ainsi le haut de l’échelle sociale. Pour des raisons inconnues, la cité a commencé à décliner vers l’an 1200. Les bâtiments sont magnifiques et on peut grimper sur certains pour de belles vues. Nous passons aussi du temps à observer les oiseaux. Nous quittons le site en fin de matinée au moment où de nombreux touristes arrivent.

Cenote de Kankirixche

Les cenotes sont un incontournable du Mexique et ils permettent de se rafraîchir. En effet, un cenote est un puits naturel formé par l’effondrement du sol calcaire à force d’infiltration de l’eau. Les cenotes étaient considérés comme des portails sacrés vers le monde souterrain : ils donnaient accès aux dieux et agissaient comme des sources d’eau vitale dans le Yucatan aride. Aujourd’hui, ils constituent une attraction touristique où il fait bon se baigner, observer la faune parfois présente et se prélasser. L’accès est presque toujours payant. Il existe de très nombreux cenotes, ouverts, semi ouverts ou fermés. Il y en a pour tous les goûts.

Celestun

Après la chaleur des ruines, nous rejoignons l’océan Atlantique. Celestun est un gros village de pêcheurs situé sur les bords du golfe du Mexique. On y trouve la réserve de la biosphère Ria Celestun. C’est là, qu’en hiver, on peut voir la plus grande colonie de flamants roses. Nous n’aurons pas cette chance même si la balade le long des marais salants était bien sympathique. Les flamants roses partent en avril pour nidifier au nord de la péninsule. Nous profitons malgré tout de la plage magnifique et bien appréciable avec la chaleur qu’il fait ici.

Merida

Nous rejoignons la jolie ville de Merida, l’une des plus chaudes aussi, on touche régulièrement les 40 degrés. Merida est une des villes les plus tranquilles du Mexique.

Nous commençons par le paseo de Montejo, une grande avenue avec ses villas à la française, avec un monument à la Patrie qui en impose. C’est une rotonde qui évoque l’histoire et les grands hommes du pays. Nous rejoignons le centre et les visites gratuites autour du Zocalo (Casa de Montejo, Palais du gouverneur, Centre culturel, Palais municipal) n’en sont pas moins intéressantes.

A plusieurs reprises, des gens s’arrêtent pour nous conseiller sur les visites à faire et les événements du moment. Vraiment sympas ces mexicains ! De même, le soir au parc où nous bivouaquons, les discussions ne sont pas rares et les bonjours encore moins. Nous visitons également le grand musée du Monde Maya. Les autorités considère ce musée comme une « reconnaissance de la dette contractée par le Mexique envers cette civilisation longtemps oubliée et décriée ». S’il contient peu de pièces exposées, les panneaux explicatifs sont nombreux et les vidéos très bien construites.