Italie – du Nord au Sud …

Nous sommes entrés en Italie le 19 septembre 2022 par le col de Larche. L’Italie n’est pas notre première fois, nous visons : les « cinque terre », Rome, Naples et la traversée de l’Italie méridionale avant de rejoindre la Sicile puis la Sardaigne.
On quitte l’Italie continentale le 04 octobre 2022. De très belles journées pour la visite des cinq terres et Rome. La météo était plus capricieuse à partir de Naples en direction du sud avec quelques averses et orages. Nous gardons un excellent souvenir des paysages des cinq terre, de l’extraordinaire ville de Rome et de la grouillante vieille ville de Naples. La côte Amalfitaine est plus difficile d’accès en camping-car, la côte méridionale est plus accessible. Nous poursuivrons vers La Sicile et La Sardaigne.

Carte des points de passage et de visites

Les 5 Terres

Les cinq terres (cinque terre) comportent 5 villages pluricentenaires situés sur le littoral accidenté de la Riviera italienne. Cela leur donne un charme particulier. On va donc voir Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza et Monterosso. Un train dessert ces 5 villages, le trajet se fait aussi à pied pour une distance d’environ 20 kms. Il est possible de coupler train et rando car il y a un cumul de dénivellé positifs sur la totalité du parcours à prendre en compte !
On peut stationner à Levanto (proche de Monterosso) ou La Spezia (proche de Riomaggiore). A refaire, nous irions à La Spezia où cela paraît plus simple et moins cher. Nous étions à Levanto, tous les campings étaient complets, on a dû stationner sur un parking en bord de route, bruyant, face à la gare à un tarif exhorbitant.
Attention pour ceux qui préparent leurs randonnées, les sentiers des bords de côte sont plus simples car ne présentent pas de dénivelés mais ne sont pas tous ouverts, notamment par manque d’entretien.

On a aimé :

  • la beauté des paysages mer / montagne, l’authenticité  de chacun de ces petits villages, les sentiers en terrasse dans les vignes, les couleurs et la météo

On a moins aimé :

  • Les sentiers côtiers fermés (non signalé à l’office de tourisme malgré nos questions) et donc l’obligation de randonner par les terres avec beaucoup plus de dénivelés. Entre Vernazza et Monterosso, sentier payant et très fréquenté. Parking bivouac en bord de route bruyant

Rome et Le Vatican

Entre les « cinque terre » et Rome, nous choisissons la route côtière, très bord de mer, avec tout ce qu’on imagine d’infrastructures pour l’accueil de très nombreux touristes en saison. Nous faisons une halte à Livourne où nous avons un vrai coup de cœur pour la visite de la fortezzia Vecchia.

Livourne

Enfin, nous partons à la découverte de la ville éternelle. Stationnés dans une aire proche du centre de Rome, nous utilisons les transports en commun (bus, tram, métro), nous sommes à 30mn en bus du quartier Termini.


Première journée : 23 kms à pied, Ville de Rome et Rome antique (Colisée, forum romain) ! Grandiose Magnifique ! Un musée à ciel ouvert
Deuxième journée 16 kms à pied : Ville de Rome et Vatican

Le Vatican, ville-état située au cœur de Rome qui abrite de nombreuses œuvres d’art et d’architecture. Sa visite ne laisse pas indifférent. La basilique St Pierre n’apparaît pas démesurée au premier regard et pourtant, le moindre angelot mesure 2m, le baldaquin du maître autel en mesure 30 ! Tout est grandiose. Il existe 7 kms de galeries de musées avec peintures et sculptures ainsi que murs et plafonds richement décorés. La chapelle sixtine vaut le détour à elle seule. Quelle émotion de voir le jugement dernier ou la création d’Adam ! La montée à la coupole (551 marches mais on peut aussi prendre l’ascenseur) offre de très belles vues.

On a aimé :

  • Tout !
  • Découverte de toutes ces œuvres d’art et d’architecture.
  • Il y a à voir et visiter partout. On comprend pourquoi notre histoire (art, culture et religion) a tant de racines en Italie !
  • Le peu d’attente : à l’entrée de la Basilique Saint Pierre : 15mn et 30 mn pour accéder à la coupole : Superbe vue sur la place Saint-Pierre.
  • l’intérieur de la basilique,  les jardins du Vatican et Rome.

On a moins aimé :

  • On y a passé 2 jours pleins, la pluie s’annonçait ensuite, 1 à 2 jours de plus auraient allégé nos 2 très grosses journées.

Rome

Le Vatican

Naples

Entre Rome et Naples, les conditions météo sont moyennes. Nous décidons de faire une halte à l’abbaye de Fossanova qui est une ancienne abbaye bénédictine fondée au IXᵉ siècle, et devenue plus tard cistercienne. Elle est habitée aujourd’hui par un groupe de Franciscains. Nous stationnons sur le parking pour faire le point sur ce qu’on a fait et préparer la suite.

A notre arrivée à Naples, nous choisissons un parking surveillé et utilisons le bus pour nous rendre en ville. Pour ce premier jour, nous déambulons entre le quartier historique et le quartier espagnol et nous ferons une bonne dizaine de kilomètres. Les rues sont grouillantes, vivantes, à la fois sombres et colorées, il y a de nombreux commerces.  Nous descendons une rue où on ne trouve que des fabricants de crèches et de santons de toutes tailles. Les églises sont nombreuses, plus ou moins sobres. Le Musée du Trésor de San Gennaro est un musée de Naples, dont l’entrée est située à côté du Duomo et de la chapelle du Trésor, remarquable, notamment la mitre de 17 kgs ornée de pierres précieuses, extraordinaire ! Nous terminons par une vue sur le Vésuve.

Deuxième jour : on prend le funiculaire pour visiter le beau quartier verdoyant de Vomero ; le château Sant’Elmo, en forme d’étoile, offre une vue imprenable sur la ville et le golfe de Naples.

On a aimé :

  • Ville grouillante, animée , riche en histoire et en commerces en tout genre. Authenticité des vieux quartiers

On a moins aimé :

  • Le début de visite avec une météo moyenne

Pompéi

On fait 6 kms à pied pour la visite cet immense site englouti. C’est assez impressionnant et parfois émouvant d’imaginer ce qui s’est passé, en particulier quand on voit des formes de corps ensevelis.

On a aimé :

  • déambuler dans les rues de la ville et voir ces différents quartiers et ces villas bien conservées pour certaines.

On a moins aimé :

  • Le manque d’informations à l’entrée car certains quartiers ou bâtiments ferment avant la fermeture complète du site.

L’Italie méridionale

Nous continuons notre descente vers le sud de l’Italie en passant par le parc national du Pollino, on admire au passage la côte Amalfitaine où il est difficile de s’arrêter en camping-car, on entre dans la région de la Basilicate qui correspond à la cheville de la botte. On s’arrête en pleine nature, près d’un col, tout en se protégeant du vent, les conditions météo ne sont pas bonnes.

Partis sous la pluie, nous retrouvons le soleil pour faire 160 kilomètres en 5h00. Quels kilomètres  ! routes étroites et sinueuses, peu fréquentées,  qui nous fait visiter le parc de Pollino en passant sur les crêtes, Superbe ! Visite d’Oriolo, rues très étroites où quelques (petites) voitures y entrent quand même. La fiat panda a d’ailleurs toujours beaucoup de succès. La côte ionienne et la ville de Trebisacce offrent un lieu idéal pour déjeuner face à la mer. Nous remontons vers le parc de la Sila par des routes pentues, parfois peu larges, au travers de la forêt et avec de superbes vues sur la mer et les villages perchés. 

Les routes sont défoncées et on constate des glissements de terrains, on roule lentement et les quelques panneaux « Attenzione strada con buche » (route avec des nids de poule) nous font sourire !

La traversée du parc de la Sila nous mène à une réserve de pins et sycomores : I Giganti della Sila. Montée au mont Botte Donato 1928 mètres pour redescendre au bord de la mer  tyrrhénienne à Pisso où on s’’installe pour la nuit.

Nous poursuivons jusqu’à Tropea, petite ville connue pour son centre historique au sommet d’une falaise. Longer la côte thyrénienne nous permet de visiter Capo Vaticano , Bagnara  Calabra,  Scilla et Pellaro pour une pause avant de prendre le ferry pour la Sicile.

On a aimé :

  • La traversée des parcs de Pollino et de la Sila, rencontres avec les cueilleur de champignons, prémices de l’automne
  • L’ambiance des villes côtières où les touristes sont rares à cette époque de l’année
  • Les nuances du bleu de la mer et le calme
  • Les charcuteries , les fromages italiens, le spritz, toujours la gastronomie

On a moins aimé :

  • Les conditions météo orageuses dans le parc Pollino qui ne nous a pas permis de randonner comme souhaité initialement.

Oriolo

Trebisacce

La Sila – I Giganti della Sila

Tropéa

Capo Vaticano

Scilla

En résumé

Les cinq terres valent vraiment le détour, c’est magnifique. Il faut accepter le côté touristique et le manque d’informations sur les sentiers praticables ou non, beaucoup de visiteurs utilisent seulement le train.

Rome est magique, nous avons adoré, ville éternelle

Au-delà des considérations religieuses, le Vatican est grandiose, un vrai coup de cœur pour les peintures de la Chapelle Sixtine

Naples est vivante, authenticité des vieux quartiers, singularité des quartiers espagnols, les places et les églises nombreuses et variées (comme dans beaucoup de villes italiennes)

Pompéi, on arrive à imaginer ce qui s’est passé, ce qui a permis le bon niveau de conservation du site

L’Italie méridionale ne nous laisse pas un souvenir impérissable mais les petits villages sont très agréables à cette saison

Cette rapide descente de l’Italie vers l’extrême sud a été riche en découvertes et a bien complété ce que nous connaissions déjà des autres régions du pays

Les pizzas sont à la hauteur de leur réputation, et d’une façon générale la gastronomie et les vins : Excellent !

A bientôt pour de nouvelles découvertes !

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